Cherubini Luigi - Marie Isabelle - Sonate N° 3
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Cherubini Luigi - Marie Isabelle - Sonate N° 3

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Luigi Cherubini (1760 - 1842)
Sonate N° 3


- Allegro Comodo
- Rondo

Adaptation pour la harpe par Isabelle Marie

Cette sonate est extraite d’un recueil de 6 sonates pour le clavecin publié à Milan en 1780. Toutes construites sur un même plan : un premier mouvement rapide en deux grandes parties et un deuxième mouvement en forme de rondo. Elles figurent parmi les œuvres de jeunesse du compositeur qui fit une brillante carrière en Italie et plus majoritairement en France.

Luigi Cherubini est né à Florence en 1760 et meurt à Paris en 1842.  Il est l’auteur de plusieurs opéras, messes, motets et deux Requiem dont celui en ré mineur qui sera joué lors de ses propres funérailles. Il a également composé une symphonie, six quatuors, un quintette, six sonates pour le clavecin, une cantate et une ouverture.

Il fut directeur du Conservatoire de Paris en 1822 après y avoir été professeur de composition et, en 1816, surintendant de l’orchestre de la Chapelle Royale de Louis XVIII.

Les 6 sonates pour le clavecin datent de la période où Cherubini étudie la composition à Milan (de 1778 à 1782) sous la direction de Giuseppe Sarti (1729-1802). Le style, dans la veine de compositeurs italiens tels que Domenico Cimarosa (1749-1801), Giovanni Battista Martini (1706-1784), ou tchèques tel que Antonin Rössler (dit Antonio Rosetti) (1750-1792), se rapproche aussi de celui de Joseph Haydn (1732-1809) ou même de Jan Ladislav Dussek (1760-1812) ou encore Jean Baptiste Krumpholtz (1742-1790) qui consacreront à la harpe une littérature importante.

La fin du 18ième siècle est une période de transition pour la facture de la harpe. En effet, après la harpe à simple mouvement, celle à double mouvement s’annonce en 1810 et les compositeurs et maîtres de l’instrument s’emploient à développer son répertoire. C’est ainsi que Xavier Desargus en 1830 remaniera sa Méthode pour harpe, de façon à ce que l’élève puisse « lire et exécuter autant que possible sur cet instrument la musique de piano comme celle de harpe ».  Beaucoup de pièces étaient d’ailleurs écrites pour harpe ou piano-forte.

Les harpistes s’approprieront la littérature du clavecin, instrument à cordes pincées également, pour enrichir encore aujourd’hui le répertoire de l’instrument.

Cette sonate est rééditée dans cet esprit et selon l’édition originale qui ne comporte aucune nuance, celles-ci sont laissées au libre choix de l’interprète. 

Isabelle Marie. 

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